Citius, altius, fortius…

Chères consœurs, chers confrères,

L’année 2023 s’achève.
Une année chaotique en France et dans le monde.
Nous avons connu en douze mois deux ministres de la santé. Force est de constater, avec regret et dépit, qu’aucun des deux ne s’est véritablement emparé des problèmes du transport sanitaire.

Seule l’Assurance maladie donne aujourd’hui une impression de continuité. C’est d’ailleurs de cet îlot de stabilité qu’est venue la principale évolution (critiquable) de l’année avec l’avenant n°11 à la convention nationale.

L’année 2024 s’ouvre.

Une nouvelle année est toujours une année d’espoir(s).

2024 sera pour la France une année atypique puisqu’elle s’ouvre sur la perspective des Jeux Olympiques, moment universel de paix et de concorde.

Aussi, c’est avec la devise latine des Jeux Olympiques que je souhaite ouvrir cette nouvelle année.

Citius, altius, fortius (plus vite, plus haut, plus fort).

Si les Jeux Olympiques sont vieux d’environ 3000 ans, aujourd’hui, de nombreuses épreuves font encore partie des jeux modernes, parmi lesquelles la lutte.

Plus qu’une épreuve de combat, je veux y voir une épreuve de force, d’agilité, d’endurance, de stratégie.

Autant de qualités requises pour appréhender l’avenir de notre profession.

C’est l’ambition de la Fédération nationale des ambulanciers privés que de porter notre discipline toujours plus vite, plus haut et plus fort.

Les Femmes et les Hommes qui composent votre Fédération s’y emploient quotidiennement.

Aussi, je voudrais m’adresser à elles, à eux, à vous pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2024.

Je fais le vœu d’une année riche, constructive et pleine d’avenir pour notre discipline. Votre Fédération œuvrera en ce sens.

D’ailleurs, cette année s’ouvre les 31 janvier, 1er et 2 février sur le Congrès des ambulanciers¹, un moment d’échange, de rencontre, de partage qui réunira tous les acteurs de l’écosystème du transport sanitaire.

Enfin, permettez-vous de formuler un autre vœu, plus universel.

Historiquement les cités grecques qui étaient en guerre déclaraient une trêve afin que leurs athlètes puissent prendre part aux Jeux olympiques. Dans un monde incertain, bouleversé et chaotique, je fais le vœu que cette tradition soit respectée.

Bruno BASSET
Président